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Info Presse 12 Avril 2022
les couteliers de Laguiole voient leur demande d’indication géographique rejetée
PATRIMOINE La bataille pour l’indication géographique autour des couteaux de Laguiole fait rage. Les forges aveyronnaises viennent de voir leur demande rejetée alors que celle portée par les artisans de Thiers est toujours en cours
Après s’être battu des années durant devant les tribunaux pour pouvoir réutiliser son nom, Laguiole vient de perdre un nouveau combat pour faire reconnaître son savoir-faire dans la fabrication du célèbre couteau à l’abeille. Une désillusion pour les couteliers de l’Aubrac qui vient cette fois de l’Institut national de la propriété industrielle auprès de qui plusieurs entreprises employant 220 salariés avaient déposé en novembre 2020 un dossier de demande d’indication géographique des couteaux de Laguiole.
Un moyen pour ces fabricants locaux, de maintenir des emplois locaux sur place et « défendre le savoir-faire ». Mais lundi, l’Inpi a décidé de rejeter cette demande. Il faut dire qu’entre-temps, d’autres fabricants ont décidé de déposer eux aussi une demande d’indication géographique pour les mêmes couteaux, mais cette fois-ci estampillés « Couteau Laguiole ».
Un projet porté par l’association « Couteau Laguiole Aubrac Auvergne » qui comprend une grande majorité d’artisans du bassin de Thiers. Depuis des années ils produisent eux aussi le fameux couteau et ne voulaient pas se voir priver de la possibilité d’avoir eux aussi une indication géographique. « L’attribution d’une IG ne saurait exclure les couteliers du bassin thiernois qui entretiennent continûment le savoir-faire traditionnel associé depuis plus de cent cinquante ans. D’autant plus que ces derniers ont permis la survie de ce couteau aujourd’hui emblématique de la coutellerie française », ont-ils fait valoir lors du dépôt de leur dossier. L’enquête publique sur cette seconde demande s’est clôturée le 21 mars au soir. « Le délai légal pour envoi de la synthèse à l’association est de deux mois, donc d’ici au 21 mai », indique l’Inpi.
Depuis deux ans, les fabricants de l’Aveyron et du Puy-de-Dôme sont donc à couteaux tirés pour savoir lequel des deux remportera le précieux label. Ceux de Laguiole n’ont pas caché leur déception ce lundi. « On est très déçu et surpris que l’Inpi ne nous donne pas un avis favorable. Si l’Inpi valide la demande de Thiers, l’indication géographique englobera six départements et les couteaux pourront être fabriqués à 250 ou 300 km de Laguiole », a déploré Honoré Durand, le président du syndicat des fabricants aveyronnais des couteaux de Laguiole.
Comme un déjà-vu avec le savon de Marseille
Il relève que les conditions de fabrication sur les deux territoires ne sont pas les mêmes, mais surtout qu’il y aurait un manque de clarté pour le consommateur qui cherche à se procurer des couteaux venant de l’Aveyron. Et a reçu l’appui de nombreux élus, notamment celui de la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
Aujourd’hui, il compte faire appel. Les suites judiciaires pourraient conduire le dossier au statu quo, ou plutôt à un véritable imbroglio, comme cela est le cas pour l’indication géographique du savon de Marseille. Depuis des années, plusieurs associations s’affrontent pour obtenir le précieux sésame pour le carré lavant à base d’huile d’olive. Certaines se battent pour limiter l’appellation à la zone géographique d’autres au procédé de fabrication du produit. Et en attendant, le savon de Marseille n’a toujours pas d’IG.
Appelés tantôt " couteaux de réfectoire conventuels ", tantôt " couteaux de notation ", ils comportent une courte partition musicale gravée sur la lame, différente selon la face.
Il s'agit de 2 prières traditionnelles en usage dans les couvents et les monastères:
- Le BENEDICITE : " quae sumpturi sumus benedicat trinus et unus "
- Le GRATIARUM ( actions de grâce en remerciement ): " pro tuis beneficiis deus gratias ".
A noter que, sur certaines collections de ces couteaux, la partition varie selon la voix: Basse, Ténor, Contreténor et Supérius, conformément aux registres de l'époque.
Ces couteaux liturgiques comportaient une lame en acier supportant les textes gravés. Les manches étaient le plus souvent fabriqués en ivoire et os (parfois teinté), ainsi qu'en ébène. Pour le décor, c'est la gravure qui était utilisée; parfois également avec quelques motifs en cuivre insérés.
Ajoutée à ces décors plutôt luxueux, leur longueur d'environ 30 cm amène à penser qu'ils appartenaient davantage aux éléments de présentation qu'aux couverts fonctionnels. Peut-être étaient ils utilisés pour la découpe ?
Il semblerait que les premiers d'entre eux aient vu le jour en Italie, avant de franchir notre frontière; comme d'ailleurs l'essentiel du style Renaissance , dans la jeune foulée enthousiaste de Catherine de Médicis.
Ces couteaux sont des pièces de musée particulièrement rares. En Angleterre, le Victoria and Albert Museum de Londres, ainsi que le Fitzwilliam Museum de Cambridge en exposent quelques exemplaires.
En France, quatre très beaux modèles, richement décorés, sont répertoriés par le Musée du Louvre, et présentés au Musée de la Renaissance d' Ecouen ( Val d'Oise ) . C'est Alexandre Charles SAUVAGEOT, grand collectionneur, qui en fit don au Louvre en 1856.